Festival du dromadaire à Laâyoune : Branle-bas de combat chez les éleveurs de chameaux


Dakhla. La possession de dromadaires chez les habitants de nos provinces sahariennes a, de tout temps, constitué un signe indéniable de notoriété et une fortune qui se mesure au nombre de chamelles que possède l'homme du désert. Avec la sédentarisation de ces dernières années et le développement des moyens modernes de communication, les Sahraouis devenus citadins se vantent, aujourd'hui de la marque de la voiture que l'on possède, comme le faisaient, jadis leurs ancêtres pour le nombre de chameaux que l'on a devant sa tente et de bergers pour les garder. C'est pour démontrer aux citadins que leurs ancêtres avaient une culture, des us et coutumes qui se concentraient autour de l'élevage et la possession du dromadaire, ce vaisseau du désert chanté par les poètes nomades. De ce fait, l'organisation de la troisième édition d'une manifestation sur le dromadaire, a été érigée en festival international. Cet é! vénement intervient après le grand succès des précédentes éditions qui avaient connu la participation de plus de 460 méharistes et séduit nos frères du Sultanat d'Oman qui, pour leur participation, ont fait venir des spécimens rares issus du méhara du Sultan, lui-même. Organisé par l'Association Sakia El-Hamra en partenariat avec le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime et l'Agence du Sud, ce festival vise, essentiellement la promotion, la valorisation et la sauvegarde des pratiques culturelles et sociales sahraouies, particulièrement l'héritage populaire relatif aux dromadaires. Il vise, également, l'identification des formes et pratiques de l'élevage du dromadaire au Sahara, la présentation de ses produits dérivés et la contribution au développement touristique et économique de la région. Dans une déclaration, un membre du comité d'organisation a indiqué que l'objectif de ce salon est de faire revivre chez les jeunes générations l'amour que réservaient leurs ! ancêtres au dromadaire, de leur indiquer la place prépondérant! e que cet animal occupait et continue d'occuper dans la vie du Sahraoui d'une part, et de faire connaître les potentialités culturelles sahraouies en relation avec l'élevage du dromadaire et d'échanger les expériences avec d'autres pays arabes qui ont l'élevage du dromadaire, en commun avec les Sahraouis marocains, tout en ajoutant que le festival constitue une occasion pour s'arrêter sur les aspects historiques, scientifiques et culturels du développement de cet élevage. Les lauréats de la course se verront attribuer d'importants prix.

Parallèlement aux courses, plusieurs tables rondes sur le concept de la culture locale et ses dimensions économique et scientifique, seront animées par des professeurs et ingénieurs agronomes. D'importants prix sanctionneront, également le concours d'élevage de dromadaires. Le programme comporte aussi des spectacles. Des troupes locales animeront des soirées conformément aux traditions et rites du désert et une tente de la poésie abritera de! s compositeurs Béni Hassan. La possession de dromadaires chez les habitants de nos provinces sahariennes a, de tout temps, constitué un signe indéniable de notoriété et une fortune qui se mesure au nombre de chamelles que possède l'homme du désert.Avec la sédentarisation de ces dernières années et le développement des moyens modernes de communication, les Sahraouis devenus citadins se vantent, aujourd'hui de la marque de la voiture que l'on possède, comme le faisaient, jadis leurs ancêtres pour le nombre de chameaux que l'on a devant sa tente et de bergers pour les garder.C'est pour démontrer aux citadins que leurs ancêtres avaient une culture, des us et coutumes qui se concentraient autour de l'élevage et la possession du dromadaire, ce vaisseau du désert chanté par les poètes nomades. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire